L’incontournable : les BraidBox. Noires, blondes, flashy, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les coupes, bien sûr, lâchées, en chignon, en queue de cheval, on n’en fait ce que l’on veut…
Je les adore, je trouve qu’elles donnent direct du style, de l’allure sans que l’on fasse grand chose. Elles accélèrent la pousse des cheveux, on peut les garder environ un mois +/-, tout dépend de la texture de cheveux que l’on a, par contre les garder trop longtemps sensibilise le cheveu et peu l’abîmer.
Voici quelques photos…
Un petit retour en arrière s’impose, d’où viennent-elles ?
La tresse est l’une des coiffures la plus vieille du monde, de la préhistoire à l’antiquité, les femmes et les hommes arborés la tresse de différentes manières. En Afrique, la tresse montrée l’appartenance à une caste, sa religion, son statut social, sa parenté, les différents événements de la vie (mariage ou décès), etc.
La tresse africaine est liées à l’histoire de la diaspora africaine, aux Antilles et en Amérique. A l’époque de l’esclavage, les braidsbox étaient un moyen de préserver le patrimoine des peuples africains et d’affirmer leurs volontés d’affranchissements. Après la guerre civile et l’abolition de l’esclave, les femmes noires ont commencé à se lisser les cheveux car les femmes aux cheveux raides étaient plus acceptés par la communauté blanche, car le cheveu lisse se rapprochait du cheveu européen. Au XXème siècle les Braidsbox sont devenus un symbole d’appartenance autant que la coupe afro dans une Amérique divisée par les problèmes raciaux, enfin en 1990 elles sont devenues un symbole hip-hop, la culture des afro-américains va propulser cette coiffure dans le monde à travers leurs musiques, films, personnalités, etc.
Les braids ne sont pas réservées aux femmes noires, tout le monde peut en porter et à tout âge.
Made With Red 
